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CORRESPONDANCE

ne préfériez me l’apporter vous-même ici, en y venant déjeûner samedi ou dimanche.

Je prends mon vol vers la capitale de samedi en huître, le 3 février.

Réponse immédiate, S. V. P. Et tout à vous.


1641. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, nuit de mercredi [24-25 janvier 1877].
Chérie,

Merci du billet de ce matin. J’en avais besoin et je n’ai pas entretenu de danseuses, cet hiver ! Mes étrennes ne furent pas sardanapalesques. Je ne t’ai pas dit que depuis votre départ je suis dans un supplice permanent, à cause du bois ! Si bien que souvent, la nuit, j’ai passé des heures la fenêtre ouverte, mon feu s’éteignant, quand il ne fume pas ! Ce sera un des agréments de Paris que d’avoir d’autre bois ! Ai-je juré et tempêté ! Hier, j’en étais vraiment malade.

Et voici le moment de nous revoir qui approche, mon pauvre loulou ! tant mieux !

Lundi ou dimanche j’espère n’avoir plus que cinq pages ! Nous verrons si le Moscove sera actif.

Je viens de l’inviter à dîner pour dimanche 4 février. Prie de ma part Mme Régnier de venir ; je n’ai pas le temps de lui écrire. Et convie également à « cette petite fête de famille » mon élève Guy le chauve.

J’ai écrit à Masquillier pour avoir un costume de chambre et au sieur Prout pour qu’il me fasse