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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Ma lettre est bien mal rédigée et pleine de choses qui m’exaspèrent. Mais je suis trop éreinté pour faire mieux.


1849. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Vendredi 4 heures du soir [1879].
Princesse,

Comme je ne lis les journaux que fort irrégulièrement, cet après-midi seulement j’ai appris la mort du prince d’Orange !

Je sais que vous l’aimiez, à cause de sa mère surtout. Vous avez du chagrin et je vous plains, ma chère Princesse. Tout s’en va autour de nous, choses et gens. La vie est triste.

Raison de plus à ceux qui pensent et sentent de même pour se rapprocher.

À mercredi. Mais j’ai bien du mal à me mouvoir.

Votre vieux fidèle et dévoué.


1850. À MADAME JULIETTE ADAM.
Croisset, lundi soir [mai 1879].
Madame et chère Confrère,

Il va sans dire que je n’ai rien à vous refuser. Mettez donc mon nom sur la couverture de l’Esprit libre et puisse votre Revue anéantir la feuille Buloz !