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CORRESPONDANCE

Quant à ma collaboration, je n’ose vous la promettre, mais je suis libre de tout engagement, et qui sait ? Les amis ont été bien bons pour moi, vous par-dessus les autres, et avant tous. Dans la première semaine de juin, je tenterai l’ascension de vos étages. Il me tarde de vous voir, chère madame, et de vous baiser les mains, en vous assurant que je suis tout à vous.


1851. À ÉMILE ZOLA.
[Paris], lundi, 2 juin [1879].
Mon vieux solide,

Me voilà revenu (pour trois semaines).

Où, et quand nous voir ?

Je dîne cette semaine tous les jours en ville, et j’ai pas mal de rendez-vous dans l’après-midi. Mais dimanche prochain je ne bougerai pas de chez moi.

Ordinairement, je rentre dans mon domicile vers 4 heures, pour y reposer ma quille jusqu’à 6 ou 7 heures. Telles sont provisoirement mes mœurs. Mais ça n’a rien de fixe. Comme je serais désolé de vous rater, imaginez un truc pour nous voir un peu longuement.

Et tâchez, en tous cas, de venir dimanche.

Tout à vous.