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Rousselin, ayant palpé ses poches.
Eh ! je n’ai plus d’argent sur moi !
Le Mendiant, jouant toujours.
Quelque chose, s’il vous plaît ?
Rousselin, fouillant les tiroirs de son bureau.
Non ! pas un sou ! pas un liard ! J’ai tant donné depuis ce matin ! Cet instrument m’agace ! Ah ! je trouverai bien un peu de monnaie qui traîne.
Le Mendiant.
La charité, s’il vous plaît ! Vous qu’on dit si riche ! C’est pour avoir du pain ? Ah ! que je suis faible !
Près de tomber, il se soutient à la porte.
Rousselin, découragé.
Je ne peux pas battre un aveugle !
Le Mendiant.
La moindre des choses ! je prierai le bon Dieu pour vous !
Rousselin, arrachant sa montre de son gousset.
Eh bien, prenez ça ! et le ciel sans doute aura pitié de moi ! (Le mendiant décampe vite, Rousselin regarde la pendule.) On ne vient pas ! Il y a quelque malheur ! personne n’ose me le dire ! J’irais bien, mais les jambes… Ah ! c’est trop !… tout me semble tourner ! Je vais m’évanouir !
Il s’affaisse sur le canapé.