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Rousselin.
Je ne doute pas de votre avenir !
Murel.
Eh bien, alors, dans ce cas-là…
Rousselin.
Quoi ?
Murel.
Pour répondre à votre confiance, — j’ai un petit aveu à vous faire : — en écoutant Gruchet, c’était après ce refus, et j’ai cédé à un mouvement de rancune.
Rousselin.
Tant mieux ! ça prouve du cœur.
Murel.
Comme j’adore votre fille, je vous maudissais.
Rousselin.
Ce cher ami ! Ah ! votre défection m’a fait une peine !…
Murel.
Sérieusement, si je ne l’ai pas, j’en mourrai !
Rousselin.
Il ne faut pas mourir !
Murel.
Vous me donnez de l’espoir ?
Rousselin.
Eh ! eh ! Après mûr examen, votre position personnelle me paraît plus avantageuse…