Page:Florian - Fables, illustrations Adam, 1838.djvu/419

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FABLE XXII.

LE COQ FANFARON.


I

l fait bon battre un glorieux :

Des revers qu’il éprouve il est
toujours joyeux ;
Des revers qu’il éprouve il estToujours sa vanité trouve dans sa défaite
Un moyen d’être satisfaite.
Un coq, sans force et sans talent,

Jouissait, on ne sait comment,
D’une certaine renommée.
Cela se voit, dit-on, chez la gent emplumée,
Et chez d’autres encore. Insolent comme un sot,
Notre coq traita mal un poulet de mérite.
La jeunesse aisément s’irrite.
Le poulet offensé le provoque aussitôt,