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livre iv.

Et le cou tout gonflé sur lui se précipite.
Dans l’instant le coq orgueilleux
Est battu, déplumé, reçoit mainte blessure ;
Et, si l’on n’eût fini ce combat dangereux,
Sa mort terminait l’aventure.
Quand le poulet fut loin, le coq, en s’épluchant,
Disait : Cet enfant-là m’a montré du courage ;
J’ai beaucoup ménagé son âge,
Mais de lui je suis fort content.
Un coq, vieux et cassé, témoin de cette histoire,
La répandit et s’en moqua.
Notre fanfaron l’attaqua,
Croyant facilement remporter la victoire.
Le brave vétéran, de lui trop mal connu,
En quatre coups de bec lui partage la crête,
Le dépouille en entier des pieds jusqu’à la tête,
Et le laisse là presque nu.
Alors notre coq, sans se plaindre,
Dit : C’est un bon vieillard ; j’en ai bien peu souffert
Mais je le trouve encore vert,
Et, dans son jeune temps, il devait être à craindre.