difications ayant pour résultat de substituer à la disposition primitive qui présidait à leur sécrétion une disposition nouvelle plus dense, moins développée, et jouissant conséquemment d’une activité sécrétoire moindre. Les observations microscopiques démontrent à cet effet que le sang des capillaires anciens se coagule dans leur intérieur par suite de la stagnation, et s’organise par la formation de capillaires nouveaux destinés à suppléer aux anciens vaisseaux oblitérés. Enfin le liquide séro-gélatineux épanché dans le tissu cellulaire extérieur aux parois de la cavité s’organise à son tour et acquiert ainsi une densité et une rigidité plus grandes.
Bientôt enfin commence la résorption des produits épanchés, résorption très lente à s’effectuer et toujours incomplète.
Ces quelques détails de physiologie et d’histologie pathologiques expliquent suffisamment le mode d’action de la teinture d’iode dans la trame ultime des tissus.
Je les envisagerai successivement : 1o dans les séreuses synoviales ; 2o dans les séreuses splanchniques ; 3o dans les glandes.
Les effets des injections iodées dans les séreuses synoviales peuvent être divisés en externes et en internes.