Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/50

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comme pour lui parler en secret, tu t’approches tout près de son oreille en bourdonnant doucement. Tandis qu’elle agite sa main, tu bois sur sa lèvre où tout plaisir est réuni ; et quand nous sommes désappointés dans notre désir de savoir la vérité sur sa naissance, tu es, toi, complètement satisfaite ! »

sakountalâ. L’insolente ne cesse de me poursuivre ; je vais m’éloigner d’ici. (S’arrêtant à chaque pas pour regarder.) Comment ! elle vient encore de ce côté. Ah ! protégez-moi, protégez-moi, persécutée que je suis par cette abeille importune et mal-apprise !

les deux amies, criant. Qui sommes-nous pour te protéger ? Appelle Douchmanta, puisque les bosquets des ermites sont sous la garde de ce roi.

le roi. Voici une occasion pour me montrer.

« Ne craignez pas ! » (Il prononce la moitié de ces mots et s’arrête. À part.) Mais la personne du roi sera reconnue. Soit ! je me nommerai.

sakountalâ, s’arrêtant à chaque pas. Comment, elle me poursuit encore de ce côté.

le roi, se hâtant de se montrer.

« Lorsqu’un descendant de Pourou qui