Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/67

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jour pendant lequel je pourrai du moins me reposer !

le roi, à part. Et c’est ainsi qu’il parle, quand, au souvenir de la fille de Kanva, mon esprit est bien loin de songer à la chasse !

En effet,

« Il m’est impossible de tendre cet arc, muni d’une corde sur laquelle est posée une flèche, dirigée sur des gazelles qui, en partageant la demeure de celle que j’aime, semblent lui avoir appris la douceur des regards ! »

mâdhavya, après avoir regardé le visage du roi. Sa Majesté, après avoir interrogé son cœur, délibère. J’ai crié dans le désert.

le roi, souriant. Quelle chose pourrait m’occuper, si ce n’est un conseil d’ami qui n’est pas à négliger ? Aussi est-ce à ce conseil que je m’arrête.

mâdhavya. Puissiez-vous vivre longtemps ! (Il va pour s’en aller.)

le roi. Ami, demeure ; écoute ce qui me reste à te dire.

mâdhavya. Que Votre Majesté commande !

le roi. Quand tu seras délassé, il faudra que tu m’aides à quelque chose de facile.