Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/70

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cornes ; que le troupeau de gazelles rassemblé à l’ombre d’un kadamba s’occupe à ruminer ; que l’herbe mousta soit tranquillement arrachée dans l’étang par les troupes de sangliers ; et que cet arc à nous reste en repos avec sa corde détendue ! »

le général. Comme il plaira à Votre Majesté.

le roi. Eh bien ! fais revenir les piqueurs qui sont allés en avant ; il faut les arrêter, pour que mes soldats ne troublent pas le bosquet de l’ermitage.

Vois :

« Chez les ascètes riches en austérités, en qui le calme domine, il y a une splendeur cachée de nature brûlante ; ainsi les lentilles de cristal, qui sont douces au toucher, font, sous l’influence d’un autre feu, jaillir la flamme ! »

le général. Comme l’ordonne Sa Majesté.

mâdhavya. Va donc, fils d’une esclave ! Elles sont perdues, tes paroles qui prêchent les exercices violents !

(Le général s’éloigne.)

le roi, après avoir regardé ceux qui l’entourent. Et vous, emportez le costume de chasse. Quant à toi, Rêvataka, remplis soigneusement tes fonctions.