Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/71

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la suite. On fera ce qu’ordonne le roi. (Ils sortent.)

mâdhavya, au roi. Voilà, grâce à vous, la place nette de mouches. Maintenant, que Votre Majesté s’asseye sur cette pierre abritée par un dais formé de l’ombre épaisse des arbres, tandis que moi-même je serai assis à l’aise.

le roi. Va en avant.

mâdhavya. Que Votre Majesté s’asseye d’abord.

(Tous les deux vont s’asseoir.)

le roi. Tes yeux n’ont rien vu jusqu’ici, puisque tu n’as pas vu ce qu’il y a de plus beau au monde.

mâdhavya. Comment cela, quand Votre Majesté est devant moi ?

le roi. Chacun voit en beau ce qui lui appartient ; mais je veux parler de cette Sakountalâ qui fait l’ornement de l’ermitage.

mâdhavya, à part. Soit ! Je ne lui donnerai pas d’encouragement de ce côté-là ! (Haut.) Mais, Seigneur, si cette jeune fille de l’anachorète ne doit pas être recherchée par vous, à quoi sert-il de l’avoir vue ?

le roi. Ami, ce n’est pas à un objet défendu que s’adresse le cœur des descendants de Pourou.

« C’est bien certainement l’enfant d’une