en développant les quantités qui sont sous le signe et
omettant les puissances supérieures de et de On trouvera
et La quantité
étant constante, il s’ensuit que les équations précédentes
donneront pour la valeur de la différence un
résultat semblable à celui que l’on a trouvé plus haut pour
la valeur de
On en conclut que si le coëfficient que l’on avait d’abord supposé constant, était représenté par une fonction quelconque des températures variables, les derniers changements qu’éprouvent ces températures, pendant un temps infini, seraient encore assujéties à la même loi que si la conducibilité réciproque était constante. Il s’agit actuellement de déterminer les lois de la propagation de la chaleur dans un nombre indéfini de masses égales qui ont actuellement des températures différentes.
251.
On suppose que des masses prismatiques en nombre et dont chacune est égale à sont rangées sur une même ligne droite, et affectées de températures différentes etc. ; que des tranches infiniment petites qui ont chacune la masse se séparent de ces différents corps excepté du dernier, et se portent en même temps du premier au second, du second au troisième, du troisième au quatrième, ainsi de suite ; qu’aussitôt après le contact ces mêmes tranches retournent aux masses dont elles s’étaient séparées ; ce double mouvement ayant lieu autant de fois qu’il y a d’instants infiniment