Page:Fourier - Théorie analytique de la chaleur, 1822.djvu/350

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
318
THÉORIE DE LA CHALEUR.

elle est nulle, dans tous les cas, ce qu’il est facile de reconnaître par l’analyse précédente.

270.

La comparaison de ces séries fournit donc les conséquences suivantes. Si l’on partage la circonférence en un nombre de parties égales, que l’on prenne un arc composé d’un nombre entier de ces parties, et que l’on marque les extrémités des arcs il résulte des propriétés connues des quantités trigonométriques que les quantités

ou celles-ci,

forment une série récurrente périodique, composée de termes ; si l’on compare une de ces deux séries correspondantes à un arc ou à une série correspondante à un autre arc ou et qu’on multiplie terme à terme les deux séries comparées ; la somme des produits sera nulle lorsque les arcs et seront différents. Si les arcs et sont égaux, la somme des produits est égale à lorsque l’on compare deux séries de sinus, ou lorsque l’on compare deux séries de cosinus ; mais cette somme est nulle, si l’on compare une série de sinus à une série de cosinus. Si l’on suppose nuls les arcs et il est manifeste que la somme