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THÉORIE DE LA CHALEUR.

en appelant le rayon total, l’équation .

297.

Supposons que l’on puisse observer pendant le refroidissement du corps dont il s’agit deux températures et correspondantes aux temps et  ; on aura


On connaîtra donc facilement par l’expérience l’exposant Si l’on fait cette même observation sur des corps différents, et si l’on connaît d’avance le rapport de leurs chaleurs spécifiques et  ; on trouvera celui de leurs conducibilités extérieures et Réciproquement, si l’on est fondé à regarder comme égales les valeurs et de la conducibilité extérieure des deux corps différents, on connaîtra le rapport des chaleurs spécifiques. On voit par-là qu’en observant les temps du refroidissement pour divers liquides et autres substances enfermées successivement dans un même vase d’une très-petite épaisseur, on peut déterminer exactement les chaleurs spécifiques de ces substances.

Nous remarquerons encore que le coëfficient qui mesure la conducibilité propre n’entre point dans l’équation

,


ainsi les temps du refroidissement dans les corps de petite dimension ne dépendent point de la conducibilité propre ; et l’observation de ces temps ne peut rien apprendre sur cette dernière propriété ; mais on pourrait la déterminer en