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CHAPITRE VI.

320.

Si l’on suppose que le cylindre ait été plongé pendant un temps infini dans un liquide entretenu à une température constante, toute la masse se trouvera également échauffée, et la fonction qui représente l’état initial sera remplacée par l’unité. Après cette substitution, l’équation générale représentera exactement les progrès successifs du refroidissement.

Si le temps écoulé est infini, le second membre de l’équation ne contiendra plus qu’un seul terme, savoir : celui où se trouve la moindre de toutes les racines , , , etc. ; c’est pourquoi, en supposant que ces racines sont rangées selon leur grandeur, et que est la moindre de toutes, l’état final du solide sera exprimé par l’équation

On déduirait de la solution générale des conséquences semblables à celles que présente le mouvement de la chaleur dans une masse sphérique. On reconnaît d’abord qu’il y a une infinité d’états particuliers, dans chacun desquels les rapports établis entre les températures initiales se conser-