Page:Francisco de Holanda - Quatre dialogues sur la peinture - 1548-1911.djvu/243

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

NOTES 199

jets pour la fameuse corniche du Palais Farnèse, Paul III déclara, après les avoir examinés : « Tous ces dessins sont beaux, mais il nous reste à voir celui de notre Melighino. » — « Saint-Père, riposta Sangallo, le Melighino est un architecte pour rire. » — « Nous voulons, répondit le pape, qu’il soit un architecte pour de bon ; ses appointements vous le prouvent. »

11. Lattanzio Tolomei (14...-1548), dont il a été question dans la préface de ce livre, était ambassadeur à Rome de la ville de Sienne. Le Palais Tolomei, dont la construction date de 1205, existe encore en cette ville.

12. D. Pedro de Mascarenhas (voir, p. XI) fut ambassadeur de Portugal à Rome de décembre 1538 à mars 1540. Il mourut vice-roi des Indes, à Goa, le 16 juin 1555.

13. Par le mot mintiras, mensonges, Francisco de Hollanda entend des flatteries mensongères, exagérées. Il emploie plusieurs fois cette expression.

14. Il y eut deux cardinaux de ce nom, ou plutôt de ce titre : Lorenzo Pucci, que Condivi appelle ((il cardenale Santiquattro vecchio, et son neveu Antonio Pucci, dont parle ici Fr. de Hollanda. Le premier eut à s’occuper, comme exécuteur testamentaire de Jules II, du tombeau de ce pape, tombeau qui fut, on le sait, une source d’ennuis et de préoccupations pour Michel-Ange. En 1533, Lorenzo Pucci, alors évêque de Pis-