Page:Fromentin - Dominique, 1863.djvu/211

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X


« Est-ce qu’il travaille ? me demanda Augustin quand Olivier nous eut quittés.

— Fort peu, et cependant il apprend comme s’il travaillait.

— Tant mieux ; il a séduit la fortune. Si la vie n’était qu’une loterie, reprit Augustin, ce jeune homme rêverait toujours les numéros gagnants. »

Augustin n’était pas de ceux qui séduisent la fortune, ni qu’un numéro rêvé doit enrichir. Ce que je vous ai dit de lui peut vous faire comprendre qu’il n’était pas né pour les faveurs du hasard, et que, dans toutes les combinaisons où jusqu’à présent il avait mis sa volonté pour enjeu, l’enjeu