Page:Fromentin - Dominique, 1863.djvu/52

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présence de sa pensée sur le même objet. Sa signature était ce qu’il y avait de plus rare ; mais, pour demeurer anonyme, la personnalité qui présidait à ces sortes d’inscriptions chiffrées n’en était pas moins évidente. Ailleurs il y avait seulement une figure géométrique élémentaire. Au-dessous, la même figure était reproduite, mais avec un ou deux traits de plus qui en modifiaient le sens sans en changer le principe, et la figure arrivait ainsi, et en se répétant avec des modifications nouvelles, à des significations singulières qui impliquaient le triangle ou le cercle originel, mais avec des résultats tout différents. Au milieu de ces allégories dont le sens n’était pas impossible à deviner, il y avait certaines maximes courtes et beaucoup de vers, tous à peu près contemporains de ce travail de réflexion sur l’identité humaine dans le progrès. La plupart étaient écrits au crayon, soit que le poëte eût craint, soit qu’il eût dédaigné de leur donner trop de permanence en les gravant à perpétuité dans la muraille. Des chiffres enlacés, mais très-rares, où une même majuscule se nouait avec un D, accompagnaient presque toujours quelques vers d’une acception mieux définie, souvenirs d’une époque évidemment plus récente. Puis tout à coup, et comme un