Page:Furetiere - Dictionnaire, 1690, T01, A-C.djvu/182

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B.AI. ~A.L.

’"')

BAL.

8 AlS0 TTER. vcrb. ilét. 4c ~f. D~ BALANC E. (. f. Inllru~ qui (en1cc :mnaifil’l : l cbbaifmacïœ :rés & ~ Les llQU’ft’ . ;1UX IIWles l’ ég :ilité , ou b diiK.’trnce Jç b pef ;mb.w da col’f$ gn• · om coaaumc de (eil#{tlt" fans ceff’e. vcs. 11 y a deux IOctn de b.û.ulm. L ’ancienrn : , ’ou b . BA ISSEL .ab.al ;t. J)c :{a :ndrc ~que cholè, .. & RomaiQe, eft c.ompo(éed’unlevjerwJleau mob.ldur &lamectacpluslmcp :a’cl.len’eftoit.llfaut6..uffirceta• un cemre fufpendu ftftiJflCckh :u :mcm.i.tia~ On atblau poùr le metae’ à la portée de la veuë. b•iftr la tache du cofté gauche la coq>s graves, & leur pdànccur lampe. t+.les piqua pour comb :ltue. • .i/tr un pont fe mdùte pu les poinn rtwqU :z fur le Relu, .&l’endroit levis.

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où s’am :fte en équilibfe un pcmls mobile qu’orff.ùt cou-Bussu, fJsnifieaufli, S’indmer, s1mmil.iei. nfaut rir fur b braJK :h<oo le~ du plus grand collé ven la h.ùjtr b gœoœ denat fa Majdlé Divine. il faut Nif- droite~ Cette bi’" c :ft axo~e en ufage aux bouchefor la tdl :e epand a PuitJiancq fû~ nous perfcnes, & aux lieux où il faut pefcr de grands bedeaux • 00 . • cutent. les cannes b.ù.(nlt fa telle en paflànt fous les plus qui font œ gnnd volume. On l’appelle ;wrrcmcnt hautes 3J’Cades. les 1.eligieulès 6.i/[nJf les yeux pu mo-Pt {on,

deftie. En ce m~mefc ::ftion dit h’gurémcnt , B•iffer la La kcondc forl’l : fe fait ave< : un flc3U fufpendu ég<llcmcnt . tance, pour dire, Se to4mettre aux volontés d’un plus par le milieu , aux ttxtremitcz dii !P’I 1l ya -les plats ou fOrt qw :foy.

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ban"ms att~chez avec da cordes. Ifs. prutil-s de cc :trc h.~-B, ossu. , fe dit~deœquidevient plusfoible , ~ ·Wn/efont les deux bafflllS , le fu. -au, b lmgm :nr , & b. decroi !h Ce o :W :ule bA# br, il &ut donner ordre à fa dufiè, :Ill haut de l :Mfudle il y a un auneau pour la fufconf ~. b riviere ll.ùJt & dimin~tëà veuëd’œuil.. pendre. Les Rom :Wu k k.voi.cnt de cette b.U..nu, On dit• La mer b.ùfft, ’luand elle eft dam km n :flus. Le qu’ils nommoient librA , :wlli bU."t que de nÔtl’l : pt..fon, jour /Î,jfft, ~ J D s’ca va nuit.

qu’ils nomrnoient jlAJtrA ; m :tis ils pefoicnt d’•ne autre B11. 1 5 s 11 Il , fe dit figurément dés chofc :s inrorporëllc :s. maniere. On appelle les tortKs du Reau de la 6.- I .Jnrt. , L’efpritb.iJiiavecl’ilge. la fortune b.ijfrdésqu’elk :nc fes dwx extremltt :z. Per :eau a donné hfigure dcshAcroift plus.

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Luuts :mciennes dans fon l,ivre des Meubles antiques. E.n teriJies de Marine. on dit·SAiffn les voiles, lors que le Les BJ.ulttl t’ina, qu’on appelle auucment Trrlnubrrs, vent cft trop fort, ou quand on aborde, B.tij{tr le pavil- · fent de petites bJJ,,,w avec lefquclles on pefe l’or, & lon, quand un navire plus fort oblige wuutre àlc faqui fervent aux Affineurs. Ellc :·s font fi j~ , qu’on en luer. BAifftr, tiùvre le 61 de l’eau, olleir au reflus & aux a v1l trebucher pour la 409~. partie. d’un grain. courants.

w B.d .tnw faRtda , font des IT.tiAnrts dOnt on fe ft·u On dit proverbi :ùement d’une chofe qu’on croitaifée, ’lu’il d :ms les monno,tes, qui ont les deux bouts de leur fleau n’y a qu’à fe hAifftr , & en prendre. On dit, qu’un homplus bas que leur clou, & leur dupfc ou chatlè, qui dl me donne tdte lwJJêt dans les c :Jlf !CIJlls• dans quelqw : foûtenuë en l’ :tir pat le moyen d’une guindole , que k-s alf.llrc, pour dire, qu’il y va aveuglémen•, & fars conouvriers appellent guigmJlt. Cc mot a dlé dit de ; ;, noiflre Je ’peril qu’il y a. On dit lw1Ii de ccluy à qui une l.cnû.a, pour his l.cnx. Menage aprés Pafquier. On rrouentreprilè n’a pas fuccedé, qu’il s’ep revicut ks oreilles ve pluficurs belles demonftrations touth :mt les b.d~ftl 6aij{tu.

chez Guy Ubalde, Galîlcé, Simon Stevin,_ Jean BlltCOn, BA1ssi, iE•. put. & adj.

, Cafnnir Polor10is, & autres.

Nicod bit venir ces mots de bAfis ; d’au.trc :s les tirent de B AL 11. NcE ; en termes de Negoce, {e dit de b-clofture, de h#’ ?JI, pr•f•nâ , miUI.

l’inventaire d’un Muchand , où il met à gauche en deba b fomme de ce qu’il :1 de fonds Clf ugent, matchandifc , BAL.

dettes aétives., meubles & immeublCs ; & ilia droite ü . met noir,’ qui font fes dettes patlives, & l’argent quïl BA L,’· fubft. mafc. Memblée de jeunes gens de l’un & doit payer : & : ’fuand on a deduit cc qu’il doit d’un dhé de l’autre fc :xc : rourdaofer. n yaura daun tel b.al, bal- de ce qu’il a de btend’unautl’l :, on voit tout étant corn• let, & CamedU :. fa Fiancée cft la Reine du h.al. ces penfé & : b :ùancé , ce qui luy rcl1 :e de clair & : de 11tt, Mclfseurs ont coum le 6.d toute la 1Nit , ils ont efté à ou ce qu’il a Pibewiki (d) 13 février 2017 à 18:46 (UTC) , ou g :~gné, ..

fept ou buitS 6Aû dit1.èn :nts. Defmardls a dit liauré- B 11. J _ ANcE , fe dtt figurément en choft.>s fpsntucllcs, des ment & : ~liquement de la nuit, qu’elle condWfoit raifonnemcntscootraircStJUi ~giffent enn~tre c :fprir, & ; . ~s ’le Clel Je grand 6.d des eftoiles. Nicod derive ce qui le font panchcr tantoft d’Wl collé, & t :ultofi de raumot ~ Grec h.dliu, qui fsgnitie tri~lllll1, jt 4.tnfo. tre. On peint la Juftice avec une b,fl.tnttà b. main , BALAFRE. Wbft. ~•. TaiUade faite particuliere~ pour figurer qu’un Juge doit mettre ; en b,clanrt les raiment furJevifage puletn :W :hantd’unc ;cfpée, ou d’un fons de l’une & de l’autre cfcs parties. quaml il s’agit

mtre.furnmcm.

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de choilir entre la. vertU & le vice , il ne faut point effie BA L ÀP Il. a, fe dit aufli d’qne decouppure longue de deux en b.J.true pour rrcndre p :trti. · . ·

traver$ de doit , qu’on f’aiiPitam :.rdOidiat des pourpoints Ou dù auffi pendant un combat opiniafhe entl’l : dcùx ar~ de..fatin. ,on le dit ~da ~rocs ’lui fefoni : par mée~, <fUel~ vittoire ~en b.fl.mç,, en fufpcna , qu’elaccidentfur les~,, .,

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le ncfçastpourquelparttkdc :cLver.

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B A.L A F.l ER. vt’rh. .a, Fme des blda&es fur le vi- B" LANcE "··dl aulli un des {i..- du. Zddi.~.nue fagede~·un. .· ··

oùJe folei entre~ mois de Scpte :i, ;, ·En1.as :i ;;"l ;-BALAPB. ~ii .1 !5 . ~~.,4tadj. On. a appellé un br.t . ·.

SeigiiCI.ll :~la~~Guife, LtlWAfrl.

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BALANCER. v.a&. & n. Dcmaeurerenéqulli-BALAJS. .adj.mafc.,Qeûité·d’un.excdlènr. Ce b~ aprés avoir efté ~itéck !pm&d’aurre. L. :aterre nom W.de~ ~n ROy.a .me en tetrc fer~ b.d .tn&e également fur fOn centre. cet hamme 3 quelque ·me ~tre Pep & ’Bai~a., O :Ù fe trouveut Cf’ rubis b.a- ~ps h.û .uld ~~anr ~ile de tomber. lef cnf.utts fe """. l.cis • ~ ce CJ.llC : dit 1amùfio l.4font parlent aulli Aiethon , W~~Ctlll en fe jouant fur des plmche.s. ·

·

&PaulV~. " ’ ··

B.ALA NCER~ fe dit. !îguré’ ?ent. del’c :x :tmenqu’on.fa.it On le~ figur(mmt ru_ ; ~ns rouees qÙi vù :nneilt .fur · dans fon efynt des mfom qui le ~nent en fufpem, & ie vifage GesfYtognes. ~nier a ait du. nt’l de fon Pcqui le fOnt md

er de part & d’autre. Le .Juge a longdant •

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èempd.dnei les r :tifons de ces partiès, il yavoitlong-Qà.

ni :dius - b.d.ûs totit rougiffants d~ vin temps qu’il """’llf’Î' l’il fe l~riçroitou no...n.._ I D_J !lr ;t M ?nllroier. - ; un bàc itttr à b Pomhle depin~ ·, Çtok’tlt f :l.rt :tiés, -~ cette~ a dlé l~g-œm~ ~ · .

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