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rabamor.

— Du patriotisme à propos d’huîtres, fit une voix.

Rabamor, ne sachant à qui répondre parce qu’il ne savait qui avait parlé, poursuivit :

Rabamor.

— En traversant la rivière, l’officier s’aperçut que notre canot était trop grand pour gagner le rivage. Nous le conduisîmes dans le havre, et ceux qui voulurent descendre à terre en eurent la permission. Le Rouget et moi nous fûmes les premiers à en profiter pour aller à la ville. Nous devions être rentrés deux jours après si nous ne voulions pas rester en gage à Poulo-Pinang. Le chemin qui nous y conduisit était parfumé comme une serre. Partout des fleurs et des épices. Les collines étaient remplies de forêts et la plaine qui redescend jusqu’à la mer était aussi cou-