Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/120

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XV


Cette attente désespérée,
Ce crépuscule démonté
Qui bat ton cœur de sa marée,
Ce ciel tombé, ce noir été,

Tout ce frémissement des choses
Quand tu rentres dans ta maison,
Ce cri des lys, ce mal des roses,
Dans tes veines tout ce poison

Dans ton sang toute cette ivresse,
Tout ce jour qui s'ajoute au jour,
Ces mains dont tu n'es plus maîtresse,
O mon amour, c'est ton amour.