Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/145

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C'est un couloir pierreux, le lit d'un torrent mort.
L'amour et la douleur ont frayé ce passage.
Un âpre ciel d'hiver y crispe un dos sauvage.
Un parfum menaçant de l'ouverture sort.

Entre les deux parois de la sente gravie
Ne passaient que le vent et la neige avant toi,
Sur le mur sans soleil seul rampe un lierre étroit…
Mais par ce dur portail on entre dans la vie.