Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Va, le pâle vaincu rayonne au fond du chœur,
Le Repos luit sur le Calvaire…
Qu’il était beau le blé qui poussait dans ton cœur !
Tu n’engrangeras pas cette moisson sévère.

Tu ne connaîtras pas la haute volupté
De courber, dans la strophe sombre,
La passion soumise aux lois de la clarté
Et l’ardeur de la vie aux puissances du nombre.

Tu ne goûteras pas le bonheur de tenir
Sous ta chaude raison le monde qui l’épouse,
Ton âme, abandonnée à son maigre avenir,
De Phèdre et de Didon ne sera plus jalouse.