Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/154

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« Orphée !… Orphée !… On a marché sur la lisière
Des grands bois de Psyché, dans le blême ravin…
Est-ce bien toi qui viens ranimer ma poussière,
Plectre tombé, Chercheur, Orphée, époux divin !
Dans la coupe des morts voici le pâle vin,
Éveillons-nous… Je suis le soupir de la vie.
Le Chant est le soleil des enfers… Tout est vain
Et languit… Chante. Avec pudeur ravie
Mon âme s'agenouille, un mystique jasmin