Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/173

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IV


Non, ce n'est pas Tristan, ce n'est pas Roméo…
Tous les fatals serments ne m'ont pas eu pour prêtre,
Mais sous tes grands cheveux, mon fin, mon brun sanglot,
J'ai connu le néant dans le vertige d'être.

Tes pleurs silencieux me tombent sur le cœur.
A quels pâles enfers t'ai-je donc arrachée,
Ève noire, qui viens, lorsque le monde meurt,
Pleurer sur mes désirs, au bord de moi penchée ?