Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/18

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Nous vieillirons… Ta chair, tes jambes, ton sourire,
Tout ce païen éclat de ton corps profané,
Brusquement dans un soir de haine et de délire,
Tomberont sur le lit comme un bouquet fané.

Mais moi, dans tes sanglots, penché sur ton désastre,
Du fond de ta chair triste, ô pâle firmament,
Je verrai mon amour se lever comme un astre
Et, sans désir enfin, je t'aimerai vraiment.