Aller au contenu

Page:Gaston de Chaumont - La Fauvette de maître Gélonneur.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Le matin, je te cherche et ne te trouve pas ! Le soir, je t’attends, et tu ne viens pas ! Que ne viens-tu donc si tu m’aimes !

« J’ai fini de te parler ; telle est ma petite parole.

« Salut à toi dans le vrai Dieu, aujourd’hui et pour toujours ! »

Les Îles de la Société, sous le protectorat de la France depuis 1842, constituent aujourd’hui une colonie de premier ordre et sont en même temps un point de relâchement très important. Au point de vue agricole, bien exploitées, elles pourraient fournir à la métropole des produits aussi variés que précieux. Elle possèdent le tamanu et le miro ou vois de rose, bois extrêmement durs ; le tiairi ou bancoulier, le sental, le bois de fer, le burao, l’arbre à pain, le taro, le cocotier et le goyavier ; le café, la vanille et l’orange y sont récoltés en grande quantité.