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Page:Gaston de Chaumont - La Fauvette de maître Gélonneur.djvu/51

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il prit part à une chasse aux bœufs sauvages, très nombreux dans cette île, ainsi que les chèvres. On y peut tirer facilement des bécassines et des courlis ; à une certaine saison on trouve des poules sauvages, qu’il faut poursuivre avant le coucher du soleil. Les pigeons y abondent, et l’île est égayée par le chant des oiseaux, ce qui donna à Robert une impression agréable après le silence mortel de la belle nature de Tahiti, de Tahiti l’enchanteresse, il est vrai, mais à qui manque cette harmonie sans laquelle la campagne n’est pas complète, le gazouillement des oiseaux.

Et c’est pourtant à Tahiti que maître Gélonneur avait envoyé son fils chercher un oiseau !

Au tableau de plus magnifique il faut une ombre : la plaie des Iles Marquises, comme des Îles de la Société, c’est la lèpre. Telle de ces 8 Îles a sur la plage une lépro-