sultat de la commission donnée à son fils au
sujet de la curruca pinguis antoniana.
Il semblerait que le moment de s’expliquer sur ce chapitre eût dû inquiéter légèrement Robert ; il n’en était rien. Ce moment, cette explication, il les attendait, il les désirait depuis longtemps et aussi ardemment pour le moins que M. Gélonneur lui-même.
Disons, en passant, que, durant la traversée, Robert y avait longuement réfléchi. Ses méditations, souvent accompagnées d’un rire discret, avaient jeté Néron dans des abîmes d’étonnement. Même, vers la fin du voyage et à mesure que l’on se rapprochait de la France, toutes les fois que Robert parlait de la curruca, c’était pour réprimer à grand-peine un rire intérieur, profond, irrésistible.
Aussi, quand M. Gélonneur, après avoir poussé son fils dans l’embrasure d’une des fenêtres du salon, lui demanda d’une voix émue : « Et la curruca, Robert, tu l’as sans doute trouvée ? » — « Oui, mon père, ré-