Aller au contenu

Page:Gaston de Chaumont - La Fauvette de maître Gélonneur.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pondit celui-ci, à la grande stupéfaction de Néron.

— Dis-tu vrai ? Tu as découverte ?

— Oui, mon père, et je vous l’apporte.

— Où est-elle ?

— Ici même, et vous pouvez précisément l’entendre chanter en ce moment.

— Quoi ? Que dis-tu ? Ces cris perçants…

— C’est elle, à n’en pas douter, mon père, et je vais vous le démontrer. »

Il faut dire à nos jeunes lecteurs qu’en cet instant les deux jeunes pores tahitiens, encagés et déposés dans le corridor avec les autres colis de Robert, poussaient des cris suraigus.

— Robert, dit M. Gélonneur d’une voix grave, ne te serais-tu pas corrigé ? Ne seras-tu donc jamais sérieux ?

— Pardonnez-moi, mon père, je suis sérieux, et c’est sérieusement que je vous affirme que je vous rapporte la curruca pingui autoniata solipennata.