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— Voilà, monsieur.
— Je m’en vais tout bonnement transcrire un menu de dîner de vingt-quatre couverts ; au moins nous serons sûrs de ce qu’ils mangeront.
— Diable ! ce n’est que la Cuisinière bourgeoise ; je croyais que c’était le Cuisinier royal. Il n’y a pas de dîner de vingt-quatre couverts, et ces mets-là ne m’ont pas l’air anacréontiques. Ma foi, tant pis, vous vous en accommoderez pour cette fois-ci.
Je transcris littéralement :
TABLE DE QUATORZE COUVERTS, ET QUI PEUT SERVIR
POUR VINGT À DÎNER.
POUR VINGT À DÎNER.
Premier service.
Pour le milieu, un surtout qui reste pour tout le service.
(Très-bien.)
Aux deux bouts, deux potages :
Un potage aux choux.
Un potage aux concombres.
Quatre entrées pour les quatre coins du surtout :
Une tourte de pigeons.
Une de deux poulets à la reine et sauce appétissante.
Une d’une poitrine de veau en fricassée de poulets.
(Ceci est peut-être fort simple, et me paraît néanmoins assez bouffon ; je ne comprends guère comment une poitrine de veau est une fricassée de poulets.