Page:Gautier - Lettre à la présidente, voyage en Italie. 1850.djvu/18

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des hommes « Evpinpoxozoi andres » comme dit Aristophane, dans sa grande dispute du Juste et de l’Injuste ; (ce grec, si Fenand n’est pas là pour vous l’expliquer, ne veut rien dire de malhonnête, mais seulement hommes à vastes trous du cul ; ne vous branlez pas l’imagination dessus).

Dans ce même Milan, à l’hôtel de la ville, dans les lieux, qui perdent leur nom, et s’appellent jardins, par un euphémisme de bon goût, d’où l’on a fait jardiner, pour chier, nous avons trouvé un sonnet déchiré en deux, à la louange de l’incomparable Sofia Cruvelli, célèbre chanteuse, parfaitement inconnue.

Qui pouvait posséder assez d’exemplaires de cette précieuse poésie, pour s’en torcheculatiser de la sorte, si ce n’est la Diva elle-même ? Le sonnet était de la force d’une robe de chambre de papillote, mais, ce qui le rendait sans prix, c’était