Parsifal avec une gaieté paisible, vous êtes donc des fleurs ?
— Parure de ce jardin, esprits odorants, au printemps le maître nous cueille ! nous croissons ici en été et au soleil, et fleurissons joyeusement pour toi. Maintenant sois-nous gracieux et ami ; accorde aux fleurs le doux tribut. Si tu ne veux nous aimer, nous nous fanons et mourons.
— Prends-moi sur ton sein.
— Laisse-moi rafraîchir ton front.
— Laisse-moi baiser ta bouche.
— Non, moi… la plus belle c’est moi.
— Non, j’embaume, moi, plus doucement.
Mais Parsifal les repousse en riant.
— Vous, mêlée de fleurs, gracieuse et sauvage, dit-il, si vous voulez que je partage vos jeux, desserrez le cercle trop étroit.
— Pourquoi grondes-tu ?
— Parce que vous vous querellez.
— C’est pour toi que nous nous disputons.
— Tu te défends ?
— Tu n’oses pas ?