Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/204

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PENSÉES DIVERSES
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Le temps ne conserve que les ouvrages qui se défendent contre lui.

L’infini est le gouffre où se perdent nos pensées ; il n’est pas naturel de se jeter dans des précipices. Si l’homme est descendu dans cet abîme sans fond, il y fut entraîné par une pente.

Celui qui conçoit, qui produit une idée sublime, ne la borne pas par une restriction puérile ; c’est celui qui l’adopte et qui la voit à travers les pré-