Page:Germaine de Stael - Lettres et pensées du maréchal prince de Ligne, Paschoud, 1809.djvu/247

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aller prêcher en France, avec quelques assistans, la religion des Rois. Qu’on commence vite et fort, pour finir bientôt ; mais que le ciel nous préserve d’une guerre où l’on donneroit le tems à cette nation de se reconnoître et de s’aguerrir. Votre Majesté Impériale m’écrit qu’il faut faire un cordon autour de la France, comme contre la peste : c’est un conseil sublime ; mais qui saura comprendre tout ce qu’il renferme ? Je me hâte de finir, Madame, et d’assurer Votre Majesté Impériale du respect, etc.


En 1790.


A Vienne, après une petite querelle, l’assaut d’Ismaël et le cordon de St. George de la 3.e classe.


Madame,


MON cœur qui va toujours le premier, et si vite que je ne puis jamais l’arrêter, saura-t-il exprimer toute sa reconnoissance du bienfait accordé par Votre Majesté Impériale à mon excellent et heureux Charles ? Je ne publierai point la lettre que vous avez daigné m’écrire ; je me contenterai de ne l’oublier jamais. Je