Page:Gide - Les Nourritures terrestres.djvu/138

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terre comme un boutoir : le soc inemployé dans le hangar se rouille, et tous ces instruments… Vous toutes, possibilités oisives de nos êtres, en souffrance, attendant — attendant que s’attelle à vous un désir, — pour qui veut des plus belles contrées…

Qu’une poussière de neige nous suive, que soulèvera notre rapidité… Traîneaux ! j’attelle à vous tous mes désirs…

*

La dernière porte ouvrait sur la plaine.

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