Page:Girardin - La Canne de M. de Balzac.djvu/161

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près d’elle ni ses fils ni sa fille ce soir-là, depuis deux jours elle les avait confiés à leur grand’mère, par crainte de la rougeole qui était dans sa maison. C’était un soin prudent ; mais, hélas ! cela porte toujours malheur à une jeune mère, de quitter ses enfants.

Il était minuit !


XVI

GRÂCE ! GRÂCE POUR TOI-MÊME !…
ET GRÂCE POUR MOI !


— Quoi, Monsieur, vous ici ?… à cette heure ?… Mais c’est affreux !…

— Malvina !

— C’est infâme !

— Est-ce à moi que vous devez parler ainsi, Malvina ? Je croyais que vous m’aimiez ?…

— Oui, je croyais… mais… mais comment