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AVRIL. HISTOIRE, LITTÉRATURE, ETC. 125

les inquiétudes inutiles; il vous donnera seulement, sous la forme la plus pimpante, une foule de renseigne- ments précieux, d'utiles conseils.

Dr A. LORAND

La Vieillesse. « Moyens de la prévenir et de la combattre. >

(Traduction du D"" Bory.)

Voici un livre tout à fait curieux et intéressant, œuvre d'un homme qui respecte la vieillesse, mais ne l'aime pas du tout et voudrait retarder le plus pos- sible sa fâcheuse entrée dans notre existence.. Elle apparaît, pour la première fois, entre quarante et qua- rante-cinq ans : c'est beaucoup trop tôt à l'estimation de M. Lorand, et pourtant il est bien des gens qui n'attendent même pas cette échéance et qui, dès la trentième année, présentent les signes typiques de la vieillesse.

Ces signes, voulez-vous les connaître ? C'est une cer- taine corpulence, des cheveux gris, des rides sur le visage; les gencives se rétractent et les dents appa- raissent plus longues. Mais je m'arrête, le portrait va devenir tout à fait désagréable...

Comment éviter de ressembler trop tôt à ce portrait? M. le docteur Lorand nous l'explique en une série de chapitres tout à fait curieux et pittoresques où il y a, me semble-t-il, une foule d'aperçus nouveaux et qui se termine par les douze commandements de la longévité qui paraissent très raisonnables, mais qui ne sont pas tous également faciles à observer.

Après nous avoir conté l'histoire de T^^omas Parr qui mourut à cent cinquante-deux ans et neuf mois, vic- time de la bonne chère que ses hôtes londonniens lui