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376 LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE

des auteurs, l'indifférence des imbéciles. Et vous compren- drez après cela que j'aie plaisir à vous redire mon estime et mon goût pour ces feuilletons. Boiilenger (Jacques) et Emile Henriot. — Animaux de sport, « Coursing-Corridas ». C'est M. Jacques Boulenger qui nous parle du coursing; M. Emile Henriot évoque les courses de taureaux depuis l'antiquité jusqu'à nos jours. Bourée (Lieutenant de vaisseau). — De la Surface aux Abîmes. Bourotte. — Pour coloniser au Maroc, la Chouia agricole. Boussenard (Louis). — La Terreur en Macédoine, « récit vrai ». Brisson (Aldophe). — Le Théâtre, 1912. L'éminent critique publie la septième série de ses feuilletons hebdomadaires. C'est l'histoire du théâtre contemporain racontée au jour le jour par un spectateur d'une merveilleuse assiduité, à qui aucune manifestation théâtrale ne saurait échapper; et ces pages écrites au jour le jour, dans la fièvre de l'actua- lité, restent dans le livre, aussi vivantes, aussi alertes qu'elles furent dans le journal. Elles acquièrent, en outre, — après tant d'autres pages et tant d'autres séries : celles de Larroumet et celles de Francisque Sarcey, auxquelles elles se rattachent sans interruption depuis un demi-siècle, — la valeur d'un très précieux document pour l'histoire du théâtre pendant ces cinquante dernières années, de 1860 à 1911. Cagnat (R.). — A travers le Monde romain, de savantes et jolies conférences où l'auteur a évoqué des figiu-es d'impératrices romaines, racontant la vie de garnison et la religion des soldats dans l'Empire romain, la sorcellerie et les sorciers, le commerce et la propagation des religions en des pages où une grande érudition se dissimule sous la plus agréable parure. Cantacuzène (Charles- Adolphe). — Apothéoses de Météores, poésies étranges, audacieuses, souvent harmonieuses et profondes, et ce sont des fragilités « suaves », des « paren- thèses liliales », et le a mois' douloureux », et le « début floréal ». Cappati (Louis). — Pourquoi? poèmes.

Carton de Wiart. — Vertus bourgeoises, un volume d'une bien sobre typographie où l'auteur aurait voulu faire revivre les vertus bourgeoises du vieux Bruxelles avec tout ce qu'elles eurent de bon, d'excellent et de pire. Chantavoine (Henri). — La Vie : « Pierre et Jeanne ». C'est toute une vie que l'auteur nous raconte en ses poésies, depuis la naissance, les fiançailles, jusqu'à la mort, au deuil, au souvenir, en passant par les rêves et les joies, le travail, les inquiétudes. Il a composé ce livre avec sagesse et ferveur, ému par le grave souci.

De dire ce qu'il tient de douceur ou de peine Dans ce rêve d'un jour qu'est une vie humaine...

Chapman (W.). — Fleurs de Givre, poésies.

Corbin (Pierre). — Histoire de la Politique économique de la