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MÉMENTO DU MOIS DE DÉCEMBRE 409

Lebesgue (Philéas). — Six lais d'amour, des vers modernisés en regard de l'original de l'exquis poète qui s'appela Marie de France.

Lenôtre (G.)- — Bleus, Blancs et Rouges, une nouvelle série de « récits d'histoire révolutionnaire >».

Le Boux (Hugues). — Un homme qui comprend les femmes... Quel est l'homme en question? Est-ce un maître? Est-ce un sportsman ? Est-ce l'homme poli ? Est-ce im roué ou un naïf? Est-ce l'amoiu-eux platonique, un chérubin, l'homme qui a vécu, le confesseiu*, le médecin, le camarade ?

Avec beaucoup de peine l'auteur arrive enfin à conclure : « L'honmie qui comprend les femmes est un homme qui tout d'abord ne les désire pas, c'est un homme pour lequel les femmes éprouvent tantôt de l'amitié, tantôt de l'indif- férence, jamais de l'amour ». Après cela, je connais quel- ques-uns de mes concitoyens qui se résigneront à ne pas comprendre les femmes...

Le Soiu-d (A.). — Voir J. de Fo ville.

Lugnier (Antonin). — Histoire de la Société lyrique : les Enfants du Caveau.

Malherbe (Henry). — PaulHerviçu.

Malo (Henri). — Les Corsaires dunkerquois et Jeun Bart, des origines à 1662.

Marx (Claude R.). — Georges de Porto Riche.

Maurras (Charles). — La Politique religieuse. Cette politique offre trois avantages. « En prenant une vue aussi exacte que possible de l'unité catholique, elle tient compte de la division des consciences françaises. Elle tend à rallier toutes ces consciences catholiques ou non, pourvu qu'elles veuillent maintenir la Patrie. Elle rallie les catholiques, non seulement sans leur demander l'atténuation d'aucune sévérité dogmatique ni morale, mais à proportion qu'ils se montrent plus fidèles à l'unité du dogme romain ». C'est un livTe très remarquable, très fort, d'une sincérité ardente, mais je connais quelques bons Français qui regretteront de n'y trouver nul part ce mot très français : l'apaise- ment.

Michaud (Edouard). — La Terre limousine, poésies.

Modiano (Léon). — Films d'Orient, des études sur les mœurs orientales, que M. Emile Faguet a goûtées : « Ce voyage en Orient, nous dit-il, car c'en est un, est aussi loin que pos- sible d'être déclamatoire, ce qui nous change. Il me rap- pelle souvent le Voyage en Orient, de Gérard de Nerval, qui est d'un si aimable homme et d'un si bon enfant, sans lais- ser d'être d'un poète, mais d'un poète qui a replié ses ailes, mais encore les a repliées de telle sorte qu'on sent qu'il en a ».

Montmorency (Pierre). — Après V Aurore, poèmes.

Montpensier (Duc de). — Notre France d'Extrême-Orient.

Millier (Charles) et Régis Gignoux. — Mil neuf cent douze. Au théâtre, plusieurs scènes de cette revue m'avaient fran- chement diverti, d'autres m'avaient fait penser, mais je ne la connaissais pas, et c'est en la lisant que j'ai découvert