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FÉVRIER. HISTOIRE, LITTÉRATURE, ETC. 39

I portant, car on mangeait bien et beaucoup chez le Cardinal; celui des écuries avec son impressionnante cavalerie, ses carrosses, ses cochers, ses valets de pied; lui des pages et la maison militaire; et les fournis- iirs — que de fournisseurs ! — le drapier Poquelin, mercier Sanson, le passementier Le Vasseur, les tailleurs, le brodeur Saint-Anne, les cordonniers, l'or- fèvre de Launay avec sa vaisselle d'argent, sa vais- selle d'étain, et son argenterie, et encore les tapissiers, et tous ceux qui fournissaient la batterie de cuisine, le linge, les coffres, les malles, les bahuts.

Tout cela est d'un vivant intérêt, et ce gros volume amusant nous fournit en outre des éléments d'ap- tjciation assez nouveaux sur le Cardinal, en nous vêlant ses procédés de travail et les idées qu'il appli- 1 liait dans sa propre maison.

F. CASTANÏÉ

Reine et Favorites (( Le Règne de l'Amour. »

Louis XV, qui ne passe pas pour avoir été un très • rtueux souverain, eut cependant, après une adoles- uce fort sage, éprise seulement de chasse et de sports, - débuts d'un très bon mari; et ce monarque serait, lis nul doute, devenu dans l'histoire le modèle des époux austères et fidèles si le cardinal Fleury, « tar- tufe cardinal et premier ministre », n'avait entrepris, iir son bénéfice personnel, de lui donner le goût des I limes et des plaisirs défendus. Il eut du mal, car la \ 'Ttu du jeune roi était tenace, mais on sait de reste que, le premier pas une fois franchi, le résultat dépassa toutes les espérances permises.

C'est l'histoire de ce premier pas que nous raconte \l p r.cf ;,,,{♦•. Rion n'o^jf plus curieux, — l'auteur a