Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/194

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ALTMAYER.

Je l’ai vu moi-même sortir par la porte de la cave…. Je l’ai vu courir à cheval sur un tonneau…. J’ai les pieds lourds comme le plomb…. (Se tournant vers la table.) Corbleu, le vin coulerait-il encore ?

SIEBEL.

Tout cela n’était que tromperie, mensonge et apparence.

FROSCH.

Il me semblait cependant que je buvais du vin.

BRANDER.

Mais qu’était-ce que ces grappes ?

ALTMAYER.

Qu’on me dise à présent qu’il ne faut pas croire aux miracles !