Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/203

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et Faust en sort.) Maintenant partons vite ! Il ne faut pas que tu restes en repos.

LA SORCIÈRE.

Puisse ce petit coup vous faire du bien !

MÉphistophÉlÈs, à la Sorcière.

Et si je puis faire quelque chose pour t’obliger, tu n’auras qu’à me le dire au sabbat.

LA SORCIÈRE.

Voici une chanson : si vous la chantez quelquefois, vous en éprouverez des effets singuliers.

- MÉPHISTOPHÉLES.

Viens vite et laisse-toi conduire- : il est nécessaire que tu transpires, afin que la vertu agisse à l’intérieur et à l’extérieur. Ensuite je t’apprendrai à faire cas de la noble oisiveté, et tu sentiras bientôt, avec un secret ravissement, comme Gupidon s’agite et voltige de tous côtés.

FAUST.

Laisse-moi seulement jeter encore un rapide coup d’œil dans le miroir ! Cette figure de femme était si belle !

MÉPHISTOPHÉLES.

Non, non, tu verras bientôt le modèle de toutes les femmes incarné devant toi. (A part. ) Avec cette boisson dans le corps, tu verras bientôt une Hélène dans chaque femme.

LA