Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/210

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et ma mère a prêté dessus. Voilà une petite clef pendue à un ruban. Je pense bien que je puis l’ouvrir. Qu’est cela ? Dieu du ciel ! Voyez !… De mes joiirs je ne vis rien de pareil ! Une parure !… Avec cela une noble dame pourrait aller à la plus grande fête. Comment la chaîne m’irait-elle ? A qui peuvent appartenir ces choses magnifiques ? (Elle se pare des bijoux et se, regarde dans un miroir. ) Si seulement les boucles d’oreilles étaient à moi ! On a tout de suite un autre air avec cela. Que vous sert la beauté, la jeunesse ? Tout cela est sans doute bel et bon, mais, tout cela, on le laisse où il est. On vous loue à demi, avec compassion. Tout court après l’or, tout s’attache a l’or. Ah ! pauvres filles que nous sommes !

UNE PROMENADE.