Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/232

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Elle est assise à son rouet.

Ma paix est perdue, Mon cœur est navré ; Je ne la retrouverai jamais, Jamais, jamais.

S’il n’est pas avec moi, Pour moi c’est la tombe ; L’univers entier N’est plus qu’amertume.

Ma pauvre tête, Elle est troublée ; Mon pauvre esprit, 11 est brisé.

Ma paix est perdue, Mon cœur est navré ; Je ne la retrouverai jamais, Jamais, jamais !

C’est lui seul que je guette Par la fenêtre ; C’est lui seul que je cherche Hors de la maison :

Sa fière démarche, Son noble maintien, Le sourire de sa bouche, Le pouvoir de ses yeux,

Et ses discours

Pleins de magie,

Le serrement de sa main,

Hélas 1 et son baiser 1…