Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/478

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est purifié : que l’aine respire. (Ils s’élèvent, emportant la partie immortelle de Faust.)

MÉphistophÉlÈs, regardant autour de lui. Eh bien ?… Où sont-ils passés ? Peuple d’enfants, tu m’as surpris ! Ils se sont envolés au ciel avec leur proie. C’est ce qui les affriandait auprès de cette fosse ! Un grand trésor, un trésor unique, m’est dérobé ; la grande âme qui s’était engagée ù moi, ils me l’ont subtilement enlevée. A qui me plaindre maintenant ? Qui me rendra ma légitime conquête ? Tu es trompé dans tes vieux jours : tu l’as mérité. Cela va mal horriblement pour toi. J’ai failli honteusement ; une grande dépense est perdue avec ignominie ; une convoitise vulgaire, une absurde amourette séduit le diable goudronné. Si le vieux routier a pu s’occuper de ce ridicule enfantillage, certes elle n’est pas légère, la folie qui s’est esfin rendue maîtresse de lui. •

FORÊTS,

ROCHERS, RAVINS, SOLITUDES.