Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/48

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la malédiction, le cœur me le dit. Les Euménides s’enfuient, je les entends, elles s’enfuient dans le Tartare, et ferment violemment derrière elles les portes de bronze, avec le bruit d’un tonnerre lointain. La terre exhale un parfum réparateur, et m’invite à poursuivre dans ses plaines les plaisirs de la vie et les grandes actions.

PYLADE.

Ne perdez pas le temps, qui est mesuré. Que le vent qui gonfle nos voiles porte d’abord toute notre joie vers l’Olympe. Venez, il faut ici délibérer et résoudre promptement.