Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome X.djvu/512

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Brandebourg, 1719-1783. Recueil de fables, traduit en français. Il a le mérite d’avoir inventé les sujets.

L1PS (jean-henri), graveur et dessinateur. Kloten, près de Zurich, 17681817. Travailla plus de vingt ans sous la direction de Layater ; saisissait admirablement la ressemblance. A fourni de nombreux profils pour la Physiognomonie.

L1SCOW (chrÉtien-lodis). Poëte satirique, naquit dans le Mecklenbourg et mourut jeune en 1760.

LOBSTEIN (jean-frÉdÉric). Près de Strasbourg, 1736-1784. Professeur d’anatomie à l’université de Strasbourg ; observateur exact, habile opérateur. A laissé plusieurs ouvrages.

MEYER (jean-henri). Dessinateur, archéologue. Né àStaefa, au bord du lac de Zurich, 1759. il mourut à Weimar, 1832, quelquesnioisaprèssonami Goethe. Directeur de l’école de dessin à Weimar. Histoire des beaux arts chei les Grecs, OEurres de Winckelmann, publiées avec Fernow ; Propylées, avec Goethe ; légua 132000 francs pour fonder un établissement en faveur des pauvres de Weimar.

MILLER (jeax-martin). Poète et romancier. Ulm, "1750-1814. Étudia à Gœtlingue et fît partie de la société de poètes qui se forma dans cette vifle ; se lia ensuite avec Klopstock, avec Cramer, fut professeur au gymnase d’L’lm et devint prédicateur à la cathédrale. Élégies touchantes ; Lieder (chants), dont plusieurs sont restés populaires. Romans qui furent trèsgoùtés, entre autres Siegicart.

MŒSER (juste). Avocat, littérateur. Osnabruck, 1720-1794. Envoyé du duc de Brunswick à Londres pendant la guerre de Sept ans : Essai de quelques tableaux des mœurs de noire temps ; Histoire d’Osnabruck ; autres écrits, mai* surtout : Idees patriotiqitet, recueil dont Goethe fait de justes éloges, et qui mérita à l’auteur le surnom de Franklin allemand.

MOHGENSTERN (JACQUES-SALOMON).

1706-1785. Homme savant ef singulier.

Professa d’abord l’histoire et la géographie à Halle. Remarqué par FrédéricGuillaume I", il le charma tellement par ses reparties, que ce monarque le prit pour son Ucleur, et le nomma conseiller-bouffon de la société des Fumeurs, qu’il présidait lui-même. Morgenstern fut un des premiers à s’occuper de statistique. On a de lui : Penséet raisonnables sur la folie.

MORITZ (charles^philippe). 17571793. Il acquit dans ses voyages en Angleterre et en Italie des connaissances variées. 11 fut savant dans plusieurs branches, mais peu profond. Professeur d’archéologie et d’esthétique i Berlin ; publia de nombreux ouvrages: Essaid’une.prosodie allemande, Voyage en Angleterre, Voyage en Italie. Antoine le Voyageur n’est que sa biographie un peu idéalisée ; Mythologie det Anciens.

MORUS (samuel-frÉdÉric-NathaNael). Lauben (Haute-Lusace), 1736, Leipzig 17 92. Humaniste et théologien ; savant modeste, laborieux ; a laissé des ouvrages de théologie et de bonnes éditions de plusieurs classiques.

MULLER (christophe-henri). Zurich, 1740-1807. Savant littérateur, professeur d’histoire et de philosophie à Berlin: fut un des premiers à faire connaître les monuments de la littérature allemande. Recueil de poèmes allemands des douzième, treizième et quatorzième siècles. Edition des Nibelungen.

MUNTER (frÉdÉric). Fils de Balthasar, qui prépara Struensée à la mort et publia le récit de sa conversion. Frédéric fut professeur de théologie à Copenhague, voyagea en lialie, découvrit les statuts des Templiers dans la bibliothèque Corsini, à Rome ; a publié : Symboltset Idées sur l’Art chrétien ; fonda à Copenhague le m usée des antiquités du Nord.

NIETHAMMER (frÉdÉric-emmaNuel). 1766-1846. Professeur de philosophie et de théologie à léna ; plus tard, membre du conseil supérieur d’instruction publique à Munich, et de