Page:Goethe - Le Renard, 1861, trad. Grenier.djvu/221

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Reineke va s’agenouiller devant le roi, et, après avoir protesté de son dévouement, présente ses moyens de défense, et termine en offrant de se soumettre à l’épreuve du duel judiciaire. — La guenon prend chaudement le parti de Reineke, et réussit à calmer un peu la colère du roi. Page 137.

Reineke accuse le bélier d’avoir tué le lièvre pour lui dérober les présents magnifiques que lui, Reineke, envoyait au roi dans la besace, et notamment une bague, un peigne et un miroir doués de propriétés merveilleuses. — Il rappelle ensuite les services qu’il a eu l’occasion de rendre à Sa Majesté. — Le roi se montre disposé à faire de nouveau grâce à Reineke, à la condition que celui-ci se mettra en quête des fameux bijoux, mais le loup demande la parole pour articuler contre le fourbe de nouveaux chefs d’accusation. Page 153.

Le loup expose le méchant tour que lui a joué Reineke. — Celui-ci présente sa justification. — La louve porte plainte de son côté. — Le loup finit par jeter à Reineke le gant du combat. — Reineke accepta le défi. — La guenon lui donne des interdictions pour le faire sortir vainqueur de la lice. Page 173.

Le loup et le renard descendent dans l’arène. — Combat. — Reineke a d’abord l’avantage; mais le loup le terrasse et le somme de se rendre. — Reineke demande merci. — Tout en parlant, il répond adroitement le dessus, et s’acharne sur son ennemi vaincu. — Le roi sauve le loup d’une mort imminente, en faisant cesser le combat. — Reineke est comblé de félicitations. — Le roi le fait chancelier. Page 191.